Du Retour du Facteur Humain à la Puissance d’Agir

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Le « Précieux », le « Puissant », le Facteur Humain, le « PFH » !

On en parle partout sur Linkedin, il est au centre de nombreux séminaires au vert mais on le cherche en vain dans les priorités de nos organisations…

De quoi s’agit-il ?

L’expression populaire est même initialement le « Putain de Facteur Humain » formulée par Hubert Reeves lors d’une émission sur nos défis climatiques en mars 2019. Rézonance, communauté suisse, apprenante et vivante, en a même fait son cœur de sujet de recherche.

Au-delà de l’expression, il y a une idée simple : nous pouvons élaborer les meilleurs raisonnements, pour une équipe, une organisation ou même l’humanité, le PFH sera toujours plus déterminant, plus fort, pour amoindrir, annihiler, inverser, amplifier, toute démarche.

Pour certains, ce PFH est une fatalité, un problème, une limite, la fameuse « résistance au changement inhérente à tout projet ». Pour d’autres, c’est au contraire, une opportunité, un puissant gisement d’énergie, de créativité, de mouvement, de capacité à réaliser, délivrer, se dépasser.

Pourquoi parler du « Facteur Humain » comme Puissance ?

Reconnaissons-le, aujourd’hui, tout est plus ou moins atone, incertain, indéterminé : croissance proche de zéro, transition en panne, engagement des collaborateurs au plus bas (23% des employés dans le monde selon Gallup, mais 13% en Europe et moins de 10% en France). Les projets de transformation sont abandonnés, les formations ralenties, l’indécision règne. Les états-majors hésitent même à parler stratégie, futur, innovation. Et s’il y avait un sujet commun à tout cela, une cause commune ?

La faute à…
notre environnement complexe et limitant ?

Notre contexte n’a plus rien à voir avec les trente glorieuses (1946 – 1974). Mais quel actif d’aujourd’hui peut prétendre avoir connu cette période ? Nous traversons, depuis, des crises, des courtes reprises et des récessions. S’ajoute, ces dernières années, l’horizon difficile de la transition, puis l’incertitude, et plus récemment, les turbulences. Alors, oui cette météo ne rend pas la navigation facile.  

Mais les raisons de l’atonie ne sont pas qu’externes. Preuve : certaines organisations glissent à belle vitesse sur cette mer forte quand le plus grand nombre semble sans allure et sans cap… Pourquoi ?

Alors, oui, ces conditions extérieures impactent bien nos capacités pour nous projeter, organiser l’action dans la durée, nous mobiliser, agir. Cette instabilité invalide tout simplement les modes de fonctionnement processés, contrôlés et organisés qui ont longtemps déterminé la performance des organisations. Notre modèle mécaniste est clairement obsolète.

Raison d’être et puissance d’agir

Et si le facteur humain est de plus en plus limitant dans les circonstances que nous traversons, c’est que ce facteur humain est limité, contraint, incompris. Car l’humain est à l’inverse, une puissance. A l’inverse d’un facteur limitant, l’humain se grandit naturellement des défis qu’il rencontre. Nous connaissons tous des faits d’histoire où des humains « normaux » se sont surpassés. Nous avons tous eu un ou plusieurs moments dans notre vie où nous nous sommes nous-mêmes surpris à nous dépasser. Et notre époque est riche de ces nombreux défis, riche de raisons de nous mobiliser ensemble.

Et si notre facteur limitant était justement notre incapacité à mettre – non seulement l’humain au centre de nos attentions – mais l’humain au centre du système de nos organisations ? L’humain non pas comme une variable, un destinataire ou un simple constitutif mais comme son essence même ? L’humain individuellement et collectivement, source de sa puissance.

Et c’est ici que la puissance de l’humain transforme l’organisation et les défis en opportunité.

Et si le facteur humain est de plus en plus limitant dans les circonstances que nous traversons, c’est que ce facteur humain est limité, contraint, incompris. Car l’humain est à l’inverse, une puissance. A l’inverse d’un facteur limitant, l’humain se grandit naturellement des défis qu’il rencontre. Nous connaissons tous des faits d’histoire où des humains « normaux » se sont surpassés. Nous avons tous eu un ou plusieurs moments dans notre vie où nous nous sommes nous-mêmes surpris à nous dépasser. Et notre époque est riche de ces nombreux défis, riche de raisons de nous mobiliser ensemble.

Et si notre facteur limitant était justement notre incapacité à mettre – non seulement l’humain au centre de nos attentions – mais l’humain au centre du système de nos organisations ? L’humain non pas comme une variable, un destinataire ou un simple constitutif mais comme son essence même ? L’humain individuellement et collectivement, source de sa puissance.

Et c’est ici que la puissance de l’humain entrepris comme Puissance, transforme l’organisation et les défis en opportunité.

Replacer le facteur humain au cœur de l’entreprise c’est poser à la fois la question du sens et celle de l’action, de leur mise en cohérence et de leur effectivité par rapport aux enjeux qui déterminent les capacités de survie, de réussite et de développement de celle-ci.

L’attention à été beaucoup portée ces dernières années et à bon escient sur la raison d’être, sur ce qui fait sens dans la relation entre la mission de l’entreprise et les enjeux du monde.

Pas de raison d’être cependant sans capacités d’accomplissement, pas de capacités d’accomplissement sans puissance d’agir.

Puissance d’agir et facteur humain sont donc complètement liés, tant par le niveau d’engagement des parties prenantes de l’entreprise, dont en premier lieu ses propres collaborateurs, que par la vitalité de l’organisation, sa capacité d’apprendre, de s’adapter, d’évoluer de façon continue, de se régénérer. Le lien entre raison d’être et puissance d’agir, leur congruence, l’effectivité de la puissance d’agir, procurent à l’entreprise son énergie vitale, sa résistance et sa force, d’autant plus nécessaires et précieux dans un monde marqué par les turbulences, les incertitudes et les transitions.

De la puissance d’agir aux capacités collectives

Faire l’inverse des organisations classiques, que veut-on dire ? Organiser une entreprise autour du facteur humain et de sa puissance d’agir, c’est développer, avec des personnes engagées et compétentes, une capacité collective sur un enjeu clé. Par exemple, la capacité collective « Dynamique de Projets » permet d’engager et de délivrer des projets en pertinence, en coûts, en délais et en qualité. C’est une culture, une conscience, du sens, un collectif humain qui porte ensemble, des pratiques, des savoirs faire et des outils, et non le contraire. Pour gagner un match, on n’astreint pas une équipe à des pratiques sportives mais on amène un collectif à être à la hauteur des enjeux de la compétition, et donc, à sublimer leur niveau de pratique. Une capacité collective, c’est mobiliser la puissance de l’humain sur un enjeu clé de l’entreprise, en regard de son marché, de ses clients, de sa responsabilité sociale.

La force motrice des Capacités Collectives

Quand l’outil, la performance, le processus, constituent l’Alpha et l’Omega du travail, celui-ci perd son sens, ne développe plus de vibration collective, d’engagement, n’est plus humain. Les innombrables maux du travail d’aujourd’hui en sont la conséquence.

Quand l’entreprise construit sa stratégie sur le répondant de ses Capacités Collectives, celles-ci sont essentielles à sa réussite, elles sont porteuses de sens, de responsabilité, d’enjeux collectifs. Ces Capacités Collectives suscitent par le collectif, l’engagement, l’expérience vivante, intelligente et vibrante d’une aventure humaine. Et au final, elles engendrent plus de performance, de valeur, d’impact, de bonheur, d’apprenance, d’innovation, de toutes ces choses que l’on mesure et que l’on ne mesure pas.

Nous avons dénombré à date un nombre significatif de capacités collectives pour que l’entreprise délivre sa valeur, évolue, innove, s’adapte, anticipe, se transforme même en continu. Nous y reviendrons.

Puissance d’Agir… pour quoi faire ?

Bel exercice de style, penseront certains lecteurs mais qu’est-ce que cela change au final pour l’entreprise ? Dans ce contexte, cette puissance d’agir par le développement des capacités collectives est déterminante, stratégique.

Dans le monde prévisible et en croissance de la révolution industrielle, l’enjeu était la massification des processus. Le management par la discipline était certes difficile à vivre mais pouvait délivrer une certaine efficacité.

Dans un monde hypercomplexe, évolutif, turbulent, incertain et en transition (l’acronyme VUCA aussi est obsolète), ce qui devient stratégique c’est la PUISSANCE d’AGIR. Si tous les collaborateurs et les partenaires de l’entreprise s’organisent en puissants moteurs sur chaque enjeu clé, l’entreprise retrouve sa PUISSANCE d’AGIR. Et si l’entreprise est claire sur ses fondamentaux, sa RAISON D’ÊTRE, une belle histoire peut s’écrire !

Et ces histoires existent déjà ! Dès aujourd’hui, nous lançons « Les Rendez-Vous PUISSANCE d’AGIR » : une personnalité d’une entreprise ou d’un territoire qui a mis en œuvre cette dynamique, cette PUISSANCE d’AGIR.

Un témoignage pour partager le chemin et les effets positifs de la PUISSANCE d’AGIR, ou comment réinventer l’envie d’aller de l’avant en 2025 !


Article écrit par Olivier Réaud et Stéphane Demarquette

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